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Le Québec demeure la province canadienne la moins attrayante pour les investisseurs pétroliers et gaziers

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Global Petroleum Survey 2014

Le Québec se classe derrière des pays en difficulté comme le Liban, le Mexique et l’Ukraine, et demeure l’un des endroits les moins attrayants au monde pour les investissements pétroliers et gaziers, selon le rapport d’enquête annuel Global Petroleum Survey de l’Institut Fraser.

Le rapport d’enquête de cette année classe 156 pays, États, territoires et provinces selon les réponses de dirigeants et de cadres de l’industrie pétrolière à des questions sur l’intérêt d’y réaliser des investissements. Les obstacles à l’investissement comprennent notamment un régime fiscal coûteux, des obligations réglementaires onéreuses et l’incertitude entourant la réglementation environnementale.

« Le Québec continue à empoisonner le climat d’investissement dans l’industrie pétrolière et gazière aux dépens des nombreux Québécois qui pourraient y travailler et subvenir ainsi aux besoins de leur famille », déplore Kenneth Green, directeur principal du Centre d’études sur les ressources naturelles de l’Institut Fraser.

Selon les résultats de l’enquête, le Québec a légèrement progressé dans le classement mondial, passant du 141e rang sur 157 pays, États, territoires et provinces en 2013 au 133e rang sur 156 en 2014, mais il est toujours, et de loin, la province canadienne la moins bien classée. La Saskatchewan, par exemple, se classe au premier rang au Canada (et au troisième rang mondial). Elle est suivie par le Manitoba (cinquième rang mondial) et l’Alberta (16e rang mondial).

Les participants à l’enquête ont fait valoir que les freins mis par le gouvernement du Québec dans le cadre du processus d’approbation et de délivrance de permis réduisent l’attrait de la province aux yeux des investisseurs.

« Si Québec voulait améliorer son attrait auprès des investisseurs, il pourrait s’attaquer aux retards endémiques dans le processus d’approbation », de dire M. Green.

À l’échelle mondiale, selon les résultats de l’enquête, ce sont le Venezuela, la Bolivie, l’Équateur, l’Iran et la Sibérie orientale (Russie) qui attirent le moins les investisseurs.

L’enquête Global Petroleum Survey est menée chaque année auprès de dirigeants de l’industrie pétrolière afin d’évaluer et de classer les obstacles à l’investissement dans les régions productrices de pétrole et de gaz naturel. Au total, 710 personnes représentant 563 sociétés ont rempli le questionnaire cette année, ce qui a permis de recueillir suffisamment de données pour évaluer 156 territoires.